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Qu’est-ce que la sonothérapie ?
La sonothérapie repose sur un principe simple : chaque son est une vibration, et ces vibrations, lorsqu’elles sont émises à des fréquences précises, peuvent avoir un impact direct sur notre corps. Elle est parfois appelée massage sonore ou bain sonore, car elle enveloppe littéralement le corps et l’esprit dans un univers vibratoire apaisant.
Le fonctionnement de la sonothérapie s’explique par la composition même de notre corps : constitué majoritairement d’eau, celui-ci devient un excellent conducteur des ondes sonores. Ces ondes, diffusées par des instruments spécifiques comme les bols tibétains, les gongs ou les diapasons, pénètrent les tissus et entrent en résonance avec nos cellules.
En créant une interaction subtile entre le son et notre organisme, la sonothérapie agit sur plusieurs plans : nerveux, musculaire, émotionnel et parfois même énergétique. Les sons graves ont tendance à agir sur le bas du corps, tandis que les sons plus aigus influencent les zones supérieures.
Pratique ancestrale remise au goût du jour, la sonothérapie s’inscrit dans une approche holistique de la santé. Elle ne remplace pas un traitement médical mais peut l’accompagner, en apportant un soutien au bien-être global.
Quels sont les bienfaits de la sonothérapie ?
La sonothérapie agirait en profondeur sur les tensions, qu’elles soient physiques, mentales ou émotionnelles. Elle offrirait un moment de déconnexion rare, propice au relâchement et à la régénération.
Sur le plan mental, elle favoriserait le calme intérieur. Les vibrations sonores, en ralentissant les ondes cérébrales, induiraient un état de relaxation profonde, comparable à celui atteint pendant une méditation. Cet effet serait particulièrement bénéfique en cas de stress, d’anxiété, de surmenage ou de troubles de l’humeur. Elle inviterait au lâcher-prise et aiderait à retrouver un équilibre émotionnel.
Sur le plan physique, les sons ciblés pourraient agir comme des micro-massages. Ils détendraient les muscles, soulageraient certaines douleurs chroniques et amélioreraient la circulation sanguine et lymphatique. Certaines personnes rapporteraient une meilleure qualité de sommeil après quelques séances seulement.
La sonothérapie stimulerait également le système immunitaire. En rééquilibrant l’énergie vitale, elle contribuerait à renforcer les capacités naturelles d’auto-guérison du corps.
Elle trouverait aussi sa place dans les parcours de soins complémentaires : accompagnement d’un deuil, gestion de la fatigue, soutien en cas de troubles psychosomatiques ou de fibromyalgie.
À qui s’adresse la sonothérapie ?
La sonothérapie s’adresse à toute personne en quête de mieux-être, quels que soient son âge ou sa condition physique. Elle convient aussi bien aux adultes qu’aux enfants, aux personnes âgées ou aux femmes enceintes, à l’exception des premiers et derniers mois de grossesse.
Elle s’avère particulièrement bénéfique pour celles et ceux qui traversent une période de stress, de fatigue ou de bouleversement émotionnel. Dans un quotidien dominé par la pression et le bruit, elle offre une parenthèse de calme et de recentrage.
Les sportifs y trouvent également un appui pour améliorer leur récupération, tant sur le plan physique que mental. Quant aux personnes souffrant de troubles du sommeil, de douleurs chroniques ou de troubles de l’humeur, elles l’intègrent de plus en plus à leur routine bien-être, en complément d’un suivi médical adapté.
Certaines contre-indications existent néanmoins. Cette pratique ne s’adresse pas aux personnes porteuses d’un pacemaker, aux personnes épileptiques ni aux femmes enceintes au tout début ou en toute fin de grossesse. Les vibrations intenses produites par certains instruments peuvent ne pas convenir à ces publics.
Comment se déroule une séance de sonothérapie ?
Chaque séance de sonothérapie commence par un temps d’échange. Ce moment permet de cerner les besoins, les attentes et l’état émotionnel de la personne. À partir de ces éléments, le praticien choisit les instruments et ajuste l’intensité des sons.
La personne est ensuite invitée à s’allonger confortablement, sur le dos ou sur le ventre, le plus souvent sur un tapis ou une table de massage. Elle reste habillée, dans une tenue souple et décontractée. L’environnement est calme, tamisé, parfois agrémenté de bougies ou d’encens.
Le thérapeute fait alors résonner différents instruments autour du corps. Bols tibétains, gongs, carillons, diapasons… chaque son crée une vibration particulière, qui enveloppe le corps et l’esprit. Selon les besoins, les instruments peuvent être placés à proximité immédiate du corps, ou posés directement sur certaines zones pour intensifier les effets vibratoires.
La séance dure généralement entre 45 minutes et une heure. Elle se clôt par un temps de silence, pour permettre au corps d’intégrer les effets de la séance. Un nouvel échange peut suivre, pour partager les ressentis ou poser des questions.
L’expérience est propre à chacun : certains ressentent une profonde détente, d’autres un allègement mental, une fatigue passagère ou, au contraire, un regain d’énergie. L’essentiel est d’accueillir les sensations sans jugement et de rester à l’écoute de son corps.
Sonothérapie et acouphènes : quel intérêt ?
Il est important de distinguer deux approches bien différentes : la sonothérapie, qui vise le bien-être global par les sons, et la thérapie sonore, spécifiquement dédiée à la gestion des acouphènes.
Dans une optique de relaxation, la sonothérapie peut être utile pour les personnes souffrant d’acouphènes liés au stress. Les séances, en favorisant un état de détente profonde, peuvent aider à relâcher les tensions mentales et émotionnelles qui accentuent parfois la perception des sons parasites. En apportant un apaisement global, elle offre un soulagement ponctuel, sans pour autant agir sur la cause du trouble.
La thérapie sonore : une solution contre les acouphènes
La véritable thérapie sonore utilisée en cas d’acouphènes repose sur un mécanisme bien spécifique. L’objectif n’est pas seulement de détendre, mais de rééduquer le cerveau à percevoir les acouphènes comme des sons neutres, jusqu’à les ignorer.
Cette approche repose souvent sur deux techniques principales :
- La thérapie de masquage, qui consiste à diffuser des sons externes (bruits blancs, sons naturels ou musique douce) pour couvrir partiellement ou totalement les acouphènes, permettant au cerveau de se concentrer sur d’autres stimuli sonores.
- La thérapie d’accoutumance à l’acouphène (TRT), reconnue scientifiquement, qui combine des sons adaptés à une prise en charge psychologique pour habituer progressivement le cerveau à ne plus réagir aux acouphènes.
Ces sons thérapeutiques peuvent être diffusés via des appareils auditifs spécifiques, des générateurs de bruit ou des applications mobiles. L’efficacité repose sur la personnalisation : chaque patient perçoit les acouphènes différemment, et chaque solution doit être ajustée à ses besoins.
Contrairement à la sonothérapie, la thérapie sonore pour les acouphènes est souvent intégrée à un parcours d’accompagnement auditif. Elle nécessite une évaluation précise du profil auditif et un suivi régulier.
Le bilan auditif et l’appareillage
Lorsque les acouphènes s’accompagnent d’une perte auditive, ce qui est souvent le cas, un bilan auditif s’impose. Ce test, rapide et indolore, permet d’évaluer le degré de surdité, d’identifier les fréquences touchées et de comprendre comment les acouphènes interfèrent avec l’audition.
Si une déficience est détectée, le port d’un appareil auditif peut s’avérer doublement bénéfique. D’une part, il améliore l’audition en amplifiant les sons extérieurs. D’autre part, il aide à réduire la perception des acouphènes en ramenant le cerveau à un environnement sonore plus riche. Lorsqu’il est équipé d’un module de thérapie sonore, l’appareil diffuse également des sons de confort adaptés à la fréquence des acouphènes, facilitant le processus d’accoutumance.
Chez Unisson, chaque patient bénéficie d’un accompagnement personnalisé. Le bilan auditif est gratuit, les essais d’appareils sont sans engagement, et le suivi est illimité. L’objectif n’est pas seulement de compenser une perte auditive, mais aussi d’offrir une meilleure qualité de vie, en prenant en compte toutes les dimensions du trouble, y compris la gêne causée par les acouphènes.
FAQ sur la sonothérapie
Quels sont les bienfaits réels de la sonothérapie sur le stress et le bien-être ?
La sonothérapie, via des instruments comme les bols tibétains, gongs, diaphragmes ou diapasons, produit des vibrations sonores diffusées dans le corps. Celles-ci favorisent une relaxation profonde, réduisent le stress et l’anxiété, améliorent le sommeil, atténuent les douleurs musculaires ou physiques et contribuent à libérer les tensions émotionnelles. Plusieurs sources confirment également des effets positifs sur la circulation, la cohérence émotionnelle et le bien-être global.
Qui peut bénéficier de la sonothérapie et quelles sont les contre-indications à connaître ?
La sonothérapie s’adresse à un large public, notamment les personnes en situation de stress, de fatigue, de troubles du sommeil, ou encore les sportifs en récupération. Toutefois, certaines conditions médicales imposent des précautions : les personnes porteuses d’un pacemaker, les épileptiques et les femmes en début ou fin de grossesse doivent l’éviter ou obtenir un avis médical préalable
Quelle est la différence entre sonothérapie (relaxation) et thérapie sonore pour les acouphènes ?
La sonothérapie vise avant tout au bien-être global par des vibrations relaxantes. En revanche, la thérapie sonore (ou thérapie des acouphènes) est spécifiquement conçue pour atténuer les acouphènes. Elle repose sur des techniques comme le masquage sonore ou la thérapie d’accoutumance (TRT), dont l’objectif est d’apprendre au cerveau à ne plus focaliser sur le son des acouphènes, jusqu’à les ignorer ou les reléguer à l’arrière-plan
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