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Les degrés de perte auditive & symptômes de surdité
On distingue plusieurs niveau ou degrés de surdité, auxquels sont associés plusieurs symptômes / conséquences.
Le tableau ci-dessous compare ces différents degrés de perte auditive en indiquant leur plage de seuils et des exemples de sons que vous ratez à chaque niveau :
Degré de perte auditive | Seuil en dB HL | Manifestations possibles | Sons que vous ratez |
Audition normale | 0 à 20 dB | Aucune gêne auditive notable ; tous les sons usuels sont perçus. | Aucun (tous les sons courants sont entendus) |
Perte légère | 21 à 40 dB | Les sons faibles ou lointains deviennent plus difficiles à entendre, surtout en milieu bruyant. | Paroles chuchotées, bruissements légers (tic-tac d’une horloge, feuilles qui bougent) |
Perte moyenne | 41 à 70 dB | La compréhension de la parole normale est altérée sans augmenter le volume. On a tendance à monter le son de la télévision ou de la radio. Suivre une conversation en groupe demande un effort. | Voix à volume normal surtout s’il y a de la distance ou du bruit, sonnerie de téléphone ou alarmes à volume faible |
Perte sévère | 71 à 90 dB | Les conversations sont inaudibles sans aide : seule une voix très forte proche de l’oreille peut être comprise. Sans appareillage, communiquer devient extrêmement difficile. | La majorité des conversations (même à voix haute), les sons modérés du quotidien (téléphone, sonnette) ne sont plus entendus sans amplification. Seuls les bruits forts (klaxon, cri) restent perceptibles |
Perte profonde | ≥ 91 dB | L’audition résiduelle est très limitée : même avec une forte amplification, la communication orale est quasi impossible. | Parole même criée (non comprise), la plupart des sons environnants. Uniquement les sons extrêmement intenses (sirène, moteur) peuvent être perçus partiellement |
Surdité totale | ≥ 120 dB | Aucune perception sonore fonctionnelle (cochlée non réactive). | Tous les sons : aucun son n’est audible (surdité complète) |
Quels tests pour évaluer le degré de perte auditive ?
Pour savoir si l’on souffre d’une perte d’audition et en déterminer le degré, la meilleure approche consiste à effectuer un test auditif complet chez un professionnel. Plusieurs examens existent, du simple dépistage en ligne à l’audiogramme en cabine insonorisée, mais tous n’offrent pas la même fiabilité. Un test réalisé par un spécialiste (médecin ORL ou audioprothésiste en centre auditif) permettra de mesurer précisément vos seuils d’audition et de poser un diagnostic sûr.
Audiogramme et seuils d’audition
L’examen de référence est l’audiogramme tonal, qui mesure votre sensibilité auditive à différentes fréquences sonores. Concrètement, on vous fait entendre une série de sons purs (des bips) du grave à l’aigu, à des intensités variées, afin de déterminer le plus faible volume que vous percevez pour chaque fréquence. Ce test donne lieu à un graphique appelé audiogramme, où figurent deux courbes (une pour chaque oreille) représentant vos seuils d’audition en dB en fonction des fréquences en Hz.
C’est à partir de cet audiogramme que l’on détermine le degré de perte auditive en comparant vos résultats aux valeurs de référence d’une audition normale. De même, cet examen est recommandé pour différencier la surdité de perception et la surdité de transmission.
Conseil Unisson : pour bien lire un audiogramme, notez que l’axe horizontal représente les fréquences (de graves à aiguës) et l’axe vertical représente les niveaux sonores en décibels (dB). Plus une marque sur le graphique est basse (vers les dB élevés), plus le son doit être fort pour être entendu, ce qui indique une perte à cette fréquence. Les courbes de l’oreille gauche (souvent en bleu, symboles X) et de l’oreille droite (en rouge, symboles O) permettent de visualiser rapidement les zones de baisse d’audition. En cas de doute, n’hésitez pas à demander à votre audioprothésiste de vous expliquer votre audiogramme en détail.
Où et quand passer un test auditif ?
Il est recommandé de passer un test auditif dès que vous suspectez une baisse de votre audition.
Des signaux d’alerte comme la sensation que les gens murmurent, la difficulté à suivre les conversations en bruit de fond ou le besoin d’augmenter le volume de la télévision doivent vous inciter à faire un bilan. De même, passé 60 ans, un dépistage auditif régulier (par exemple une fois par an) est conseillé même en l’absence de symptôme, afin de détecter précocement une éventuelle surdité liée à l’âge.
Vous pouvez effectuer un test dans un centre auditif près de chez vous. Les audioprothésistes Unisson proposent un bilan auditif gratuit et sans engagement sur rendez-vous. Cet examen non médical permet de faire un point sur votre audition et de savoir si une perte auditive est présente. En cas de résultats anormaux ou de perte avérée, il est alors recommandé de consulter un médecin ORL pour un examen complet et une confirmation du diagnostic.
Note : Il existe également des tests auditifs en ligne ou par téléphone. Ceux-ci peuvent donner une indication de votre audition, mais ils ne remplacent pas un audiogramme réalisé par un professionnel.
Conséquences selon le degré de perte auditive
Une perte auditive non corrigée ne se limite pas à une simple baisse de volume sonore perçu : elle entraîne une cascade de répercussions physiques, psychologiques et sociales.
Répercussions sociales et professionnelles
La personne malentendante peut avoir tendance à se tenir en retrait lors de conversations de groupe, surtout dans les environnements bruyants, de peur de répondre à côté ou de devoir faire répéter sans cesse. Avec une perte plus importante, cet évitement social s’accentue : on refuse les sorties, on s’isole pour ne pas faire face à la gêne de mal entendre. Cette exclusion progressive est une réalité à ne pas sous-estimer.
Dans le milieu professionnel, une audition diminuée peut également poser problème. Suivre des réunions, des conversations téléphoniques ou des consignes à l’oral devient plus ardu. Le salarié malentendant risque de manquer certaines informations ou de répondre inexactement parce qu’il a mal entendu. Cela peut affecter ses performances et ses relations avec collègues ou clients.
À un degré sévère, une perte auditive non compensée peut constituer un danger (par exemple, ne pas entendre une alarme ou un signal sonore important sur un lieu de travail). Il est donc crucial d’aménager des solutions pour maintenir l’inclusion professionnelle des personnes malentendantes.
Effets sur la santé mentale et cognitive
Sur le plan mental, vivre avec une perte auditive non traitée peut engendrer du stress et de l’anxiété.
Le fait de devoir constamment fournir un effort de concentration pour comprendre les sons et la parole, ce qu’on appelle la fatigue cognitive, est épuisant. À la longue, cette situation peut favoriser des troubles de l’humeur : irritabilité, tristesse, voire dépression en raison du sentiment d’isolement.
La bonne nouvelle, c’est qu’en traitant la perte auditive (par exemple en s’équipant d’aides auditives appropriées), on peut réduire ces effets négatifs. Les personnes appareillées retrouvent souvent une vie sociale plus active et voient leur moral s’améliorer.
Quelles solutions selon le degré de perte auditive ?
Face à une perte auditive, il existe aujourd’hui des solutions efficaces pour améliorer l’audition à tous les degrés de surdité. Le choix de la solution va dépendre de l’importance de la perte, de son type, mais aussi des besoins et du mode de vie de la personne.
Aides auditives adaptées à chaque niveau
Quel que soit le degré de perte auditive, la principale solution de réhabilitation est le port d’aides auditives. Ces petits dispositifs électroniques amplifient et modulent les sons pour compenser les fréquences mal entendues.
Il existe une large gamme de modèles d’appareils auditifs, des contours d’oreille classiques aux appareils intra-auriculaires très discrets, en passant par les micro-contours à écouteur déporté. Le type d’appareil et sa puissance seront choisis en fonction du niveau de perte :
- Pour une perte légère : on pourra opter pour une aide auditive de faible amplification, très discrète, qui met l’accent sur le confort d’écoute dans le bruit.
- Pour une perte modérée : des appareils numériques performants, avec suppression du bruit de fond et amplification sélective de la parole, aident à retrouver une bonne compréhension dans la plupart des situations.
- Pour une perte sévère : il faut des aides auditives plus puissantes, de type contour d’oreille, capables d’amplifier fortement sans distorsion.
- Pour une perte profonde : lorsque le reste d’audition est très faible, on utilise des appareils ultra-puissants. Si ceux-ci ne suffisent pas à rendre la parole intelligible, une option à considérer est l’implant cochléaire (après évaluation médicale). L’implant est un dispositif chirurgical qui stimule directement le nerf auditif, c’est une solution réservée aux surdités profondes ou totales, lorsque les aides auditives classiques ne compensent plus assez.
Importance du suivi personnalisé
S’appareiller n’est pas un geste anodin, cela s’inscrit dans un parcours de soin qui nécessite un suivi sur le long terme. Une fois vos appareils auditifs acquis, il est primordial de bénéficier d’un accompagnement personnalisé par un audioprothésiste. Ce professionnel de l’audition effectuera les réglages initiaux de vos aides auditives en fonction de votre audiogramme, puis assurera un suivi régulier pour affiner ces réglages.
Prévenir l’aggravation des degrés de perte auditive
Même si certaines surdités ne peuvent être évitées (causes génétiques, maladies…), il existe des moyens de préserver son capital auditif et d’éviter qu’une perte légère n’évolue trop vite vers un stade sévère. La prévention passe à la fois par de bonnes habitudes au quotidien et par un dépistage régulier.
Bonnes pratiques et dépistage précoce
- Protégez vos oreilles des bruits excessifs : Évitez les traumatismes sonores en limitant l’exposition aux environnements très bruyants. Par exemple, lors de concerts, festivals ou en discothèque, n’hésitez pas à utiliser des bouchons d’oreille filtrants. À la maison, modérez le volume des casques audio et des écouteurs, ne dépassez pas 60% du volume maximal et faites des pauses toutes les heures pour laisser reposer votre système auditif.
- Faites contrôler votre audition régulièrement : Un dépistage précoce est essentiel pour agir au bon moment. Faites un test auditif de référence vers 50 ans, puis répétez-le tous les 2 à 3 ans (ou plus fréquemment si vous avez des facteurs de risque ou des antécédents familiaux de surdité).
Vous souhaitez réaliser une audiométrie ? Demandez votre rendez-vous dans l’un des centres auditifs Unisson. Ce rendez-vous est gratuit et sans engagement.
Questions fréquemment posées
Quels sont les différents degrés de perte auditive ?
On distingue plusieurs degrés de perte d’audition, généralement classés ainsi : la perte légère, la perte modérée, la perte sévère et la perte profonde. On parle de surdité totale lorsque plus aucun son n’est entendu du tout. Chacun de ces degrés correspond à une plage de seuils mesurés en décibels lors d’un audiogramme.
Comment savoir son degré de perte auditive ?
La seule façon fiable de déterminer le degré de sa perte auditive est de réaliser un bilan auditif complet auprès d’un professionnel. Un médecin ORL ou un audioprothésiste fera passer un test auditif avec audiogramme en cabine pour mesurer vos seuils d’audition. Selon les résultats (le niveau de dB nécessaire pour entendre), il pourra vous dire si votre audition est normale ou si vous avez une perte légère, moyenne, sévère, etc.
Quels sont les symptômes selon le degré de perte auditive ?
Les signes de la perte d’audition s’intensifient avec le degré de sévérité :
- En cas de perte légère, on peut avoir du mal à entendre les chuchotements ou à comprendre une conversation à distance.
- Avec une perte modérée, on se surprend à faire souvent répéter ses interlocuteurs et à augmenter le volume des appareils.
- Lorsque la perte devient sévère, la plupart des conversations ne sont plus compréhensibles sans aides auditives.
- Enfin, une perte profonde se manifeste par une incapacité quasi totale à entendre la parole, même criée, et seuls les sons extrêmement forts sont ressentis.
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